Sanrever

7 ème partie

Sarah Mackenzie

 

7ème partie

 

 

 

Quelque part au dessus de l’océan Atlantique.

 

Elle n’arrivait pas à dormir, tant d’années sans voir la lumière du jour et là, elle se noyait dans la beauté de la nuit. Elle se situait entre les nuages et les étoiles, aussi sombre en bas qu’en haut, mais le milieu, oui le milieu était d’une beauté indescriptible, les couleurs s’étaient données rendez-vous telle une aquarelle. Elle y voyait du mauve se transformer petit à petit en bleu avec des reflets d’argent, puis elle descendait encore son regard et tombait sur du vert se mêlant au jaune orangé, pour laisser la place au rouge. Cette rangée de couleur représentait la porte de sa liberté enfin retrouvée.

 

Elle sentit un regard sur elle, elle n’était pas la seule à ne pas dormir, elle se tourna vers lui et fit un petit sourire pour montrer que tout allait bien, puis son regard se porta sur ses enfants, ils dormaient tous les trois d’un profond sommeil. Elle se posait beaucoup de questions, comment allaient-ils vivre ce changement de vie ? Et elle, comment allait-elle se réadapter à un monde qui lui ne s’était pas arrêté de tourner pendant son absence. Elle avait vu ses enfants éblouis par l’eau sortant d’un robinet, mais là, elle-même avait vu Webb regarder un film sur un appareil minuscule, qui lui servait aussi de téléphone. Elle devait se l’avouer, elle avait peur d’être perdue dans cette nouvelle vie.

 

_ A quoi pensez-vous ?

 

Elle avait été surprise d’entendre cette voix dans ce silence.

 

_Amiral ! Vous m’avez surprise.

_ Mac, s’il vous plait, c’est AJ, je ne suis plus Amiral, j’ai pris ma retraite il y a quelques années. Et je ne suis plus votre supérieur, d’ailleurs je propose que l’on se tutoie.

_ Vous… euh, tu es à la retraite ?

_ Oui, j’ai pris ma retraite en deux mille quatre.

_ Cinq ans déjà ! J’ai toujours cru que tu y serais toujours, que tu faisais partie des murs.

_ Eh non ! Mac, je vois des craintes dans ton regard.

_ Si l’on se tutoie, je préfère Sarah.

_ Ok, alors qu’est-ce qui ne va pas ?

_ J’ai peur, peur de ce que je vais trouver à l’arrivée, en fait je ne vais rien trouver, je n’ai plus rien.

_ J’y ai réfléchi aussi, et si tu veux, je peux t’héberger toi et les enfants, je vis seul et j’ai largement la place.

_ Je… je ne peux pas accepter.

_ Pourquoi ?

_ Ça me ferait bizarre.

_ Sarah, accepte, s’il te plait.

_ De toute façon, je n’ai pas vraiment d’autre option.

_ Je voulais aborder d’autres sujets avec toi.

_ Si c’est ce que je crois, je ne veux pas en parler, c’est du passé.

_ Il faudra pourtant, Allan lui…

_ Non ! Allan ne sait rien, et je ne veux pas qu’il sache pour le moment. De quoi d’autre voulais-tu me parler ?

_ Très bien, alors voilà, je fais partie de la commission pour nommer le nouveau JAG.

_ Pourquoi ? Ton remplaçant a déjà jeté l’éponge ?

_ Il est décédé il y a quelques semaines.

_ Oh ! Mais comment se fait-il que le remplaçant n’ait pas encore été nommé ?

_ En fait il nous reste deux noms, mais nous n’arrivons pas à tomber d’accord.

_ Et ? Je ne vois pas très bien ce que je viens faire là dedans !

_ Je voudrais proposer ta nomination à la commission.

_ …

_ Sarah ?

_ Je… je ne sais pas quoi dire… je ne peux pas… je…

_ Sarah, tu es faite pour ce poste.

_ Je ne sais pas, je… laisse-moi rentrer pour commencer, je ne suis même pas certaine de vouloir retourner au JAG.

_ Le problème c’est que c’est maintenant ou jamais. Mais je peux t’obtenir jusqu’à janvier pour prendre tes fonctions.

_ Janvier ? Hum… mais je ne veux pas que les autres sache que je suis en vie pour le moment.

_ Pourquoi ?

_ J’ai besoin de réapprendre à vivre  et de l’apprendre à mes enfants.

_ Je comprends, tu sais, pour la commission je ne fais que proposer ton nom, rien ne dit que tu seras choisie, il y a toujours les deux autres candidats.

_ Qui sont-ils ?

_ Le commandant Turner et le Commandant Rabb.

_ …

_ Sarah ?

_ Oui, j’ai entendu ! Il travaille toujours à Washington ?

_ Oui, il n’a pas bougé, mais il…

_ Je ne veux rien savoir.

_ Très bien. Alors ?

_ Janvier ? Tu es sûr de pouvoir ?

_ Oui, je leur expliquerais la situation.

_ De toute façon le gouvernement ne me laissera pas prendre ma retraite.

_ Ça en effet, j’en doute fort.

_ Propose ma candidature dans ce cas, mais j’ai des conditions.

_ Des conditions ? Lesquelles ?

_ Le JAG est toujours identique ? Niveau structure, bureaux ?

_ Euh oui, où veux-tu en venir ?

_ S’ils me nomment, je veux des travaux de rénovation et pour les réaliser une fermeture du bureau durant les fêtes de fin d’année.

_ Quels genre de travaux ?

_ On casse tout et on refait plus lumineux, je ne veux pas d’un bureau sombre et fermé, je veux des vitres partout, je veux pouvoir voir mon équipe, et je veux qu’il en soit de même pour tous les bureaux.

_ Tu plaisantes ?

_ Pas du tout, je ne veux plus me retrouver dans l’obscurité, s’ils me veuillent, il faudra y mettre le prix. De plus le rez-de-chaussée de bâtiment est inexploité, il faudrait y faire une salle de sport et une crèche. Tu fais quoi ?

_ Je prends des notes.

_ Tu crois qu’ils peuvent accepter ?

_ On verra bien, et j’avoue que tu as raison, le JAG a besoin d’un coup de jeune et c’est effectivement l’occasion.

_ Je crois qu’on arrive.

_ C’est exact, il faudrait…

_ Je vais les réveiller.

 

Mac s’approcha tour à tour de chacun de ses enfants et les réveilla avec une grande tendresse en déposant un baiser sur leur front. Pendant ce temps AJ secoua les puces de Webb qui se réveilla en sursaut.

 

_ Pourquoi je n’ai pas le droit au même traitement moi ?

_ Il n’y a que les enfants sages qui y ont le droit.

_ Ah ah, très drôle, on arrive ?

_ C’est exact ! Alors faudrait peut-être nous expliquer la procédure.

_ Ne vous inquiétez pas, nous sommes en vol diplomatique, on ne restera pas longtemps à l’aéroport.

_ Et après ?

_ Après je dois emmener Mac au siège où elle…

_ Quoi ? C’est absolument hors de question ! Elle doit se reposer en premier, elle ne va pas s’envoler, elle viendra vous voir demain, laissez-la respirer !

_ J’ai reçu des ordres.

_ Et bien faites preuve d’imagination pour une fois.

_ AJ laisse, ça ne me dérange pas, je veux juste pouvoir déposer mes enfants chez toi et après je répondrais à toutes les questions de la CIA.

 

 

Siège de la CIA

 

_ Bon Colonel, on ne va pas y passer la journée !

_ Je n’ai rien de plus à vous dire. J’ai déjà dit tout ce que je savais aux différentes autorités de la base de Kandahar.

_ Et bien répétez-nous tout cela.

_ C’est ce que je fais depuis trois heures déjà, je ne sais pas ce que vous voulez entendre.

_ Nous voulons savoir où se trouvent les campements principaux, ainsi que les noms des principaux opposants.

_ Je n’en ai pas la moindre idée, je vous ai dit tout ce que je savais et je vous ai remis la carte que mon fils a dérobée là-bas.

_ Très bien, dans ce cas, nous allons interroger votre fils.

_ Non !

_ On a trouvé le point sensible on dirait !

_ Ecoutez, vous avez trouvé le lieu où j’étais détenue n’est-ce pas ?

_ C’est exact !

_ Eh bien normalement dans la pièce où je vivais se trouvent des livres, sur ces livres j’ai noté de nombreux renseignements dans diverses langues. Etudiez-les !

_ Ah ben voilà, on avance ! Nous allons vérifier vos dires et vous pourrez rentrer chez vous.

_ Chez moi ? Laissez-moi rire !

_ Je vous demande pardon ?

_ Je n’ai plus de chez moi, je n’ai plus de compte en banque, je n’ai même plus d’existence aux yeux de la loi. Quand aurais-je le droit d’avoir tout ça ?

_ Voici vos papiers d’identité et ceux de vos enfants pour pouvoir les mettre dans le circuit scolaire.

_ Très bien ! Et l’argent ? Vous me devez dix ans de salaire.

_ Un jour tôt ou tard.

_ Je vous demande pardon ?!!!

_ Nous ne pouvons débloquer une telle somme de cette façon.

_ Et je fais comment pour vivre ?

_ Tenez.

_ Qu’est-ce que c’est ? Deux cent dollars ? Qu’est-ce que vous voulez que je fasse avec ça ?

_ Vous aurez la même chose toutes les semaines.

_ Vous plaisantez ! J’ai trois enfants à nourrir, à habiller et à scolariser. Que voulez-vous que je fasse avec si peu, et où sont passées toutes mes économies ? Quand pourrais-je y avoir accès ? Je n’avais pas d’héritier alors tout doit être quelque part.

_ Nous sommes en train d’étudier tout delà.

_ Et pendant que vos soit disant expert se penche sur la question, je fais quoi moi ?

_ Nous pouvons vous obtenir l’un des appartements réservés aux personnes sous protection.

_ Je préfère rester chez monsieur Chegwidden pour le moment, je n’ai pas envie de déstabiliser mes enfants plus qu’ils ne le sont déjà.

_ Très bien, nous pourrons donc vous joindre là-bas.

_ Tout à fait.

_ L’agent Webb va vous raccompagner chez vous, mais restez à notre disponibilité

_ Pourquoi ? Vous pensez que je vais m’enfuir ?

_ Mac, venez.

 

Un silence régnait dans la voiture, Mac était énervée.

 

_ Mac je…

_ Vous quoi ? Vous êtes désolé ?

_ Oui.

_ Et ça m’apporte quoi ?

_ Je vais faire tout mon possible pour débloquer la situation au plus vite.

_ Et vous pensez que ça prendra combien de temps ?

_ Je ne vais pas vous mentir, ça risque d’être long.

_ Très bien.

_ Sinon comment ça va ?

_ Ça va pour le moment.

_ Nous avons une cellule psychologique si vous avez besoin.

_ Je pense que ça ira, ça doit aller pour mes enfants, je dois tenir.

_ Mac, vous avez le droit de craquer.

_ Peut-être, mais pour le moment je ne veux pas.

_ Voilà, nous sommes arrivés.

_ Merci.

_ Mac !

_ Oui ?

_ Vivez.

_ Je vais essayer de suivre ce conseil, merci.

_ Je passerais vous voir dans une semaine.

_ D’accord.

 

Mac entra dans la maison et monta directement dans sa chambre. Elle était fatiguée et ne voulait surtout pas craquer devant ses enfants. AJ qui avait entendu la porte d’entrée, laissa les enfants jouer au Monopoly sans lui. Il frappa à la porte de Mac, mais elle ne répondit pas. Il se décida alors à entrer.

 

_ Oh désolé, je…

_ Ce n’est rien, entre.

_ Tu es sûre ?

 

Mac se trouvait en sous-vêtements face à lui.

 

_ Oui, ne t’inquiète pas, je suis juste un peu énervée. Je n’existe pas, je n’ai pas un sou et tout devrait aller bien selon les dires de la CIA. Tu en penses quoi ?

 

AJ ne l’écoutait pas. Il observait ce corps à la fois si beau et si marqué par ces années de torture. Il s’était approché de Mac et toucha du bout de ses doigts une cicatrice qui parcourait le dos de Mac. A ce contact Mac sursauta et fit trois pas en arrière.

 

_ Que fais-tu ?

_ Je… pardon, je ne voulais pas te faire peur. Tu… tu as de telles marques. Ça ne te fait pas mal ? Tu…

_ Non, ça va, les plus récentes me démangent un peu, mais les autres sont oubliées depuis longtemps.

_ Tu veux que je t’applique un baume ?

_ Non ça ira, je… tu veux bien sortir s’il te plait.

_ Euh oui, encore désolé, je ne voulais pas t’effrayer, je…

_ Je sais, mais je…

_ Tu as peur des hommes ?

_ Peur non, disons que je m’en méfie, je ne me suis pas rendu compte de ma tenue lorsque tu es entré, je suis…

_ Ne sois pas désolée. En tout cas si tu as besoin de quoi que ce soit, n’hésite pas.

_ En parlant de ça, je te remercie de nous accueillir chez toi, je ne sais pas combien de temps il faudra avant que je puisse avoir mon chez moi, et c’est vraiment généreux de ta part.

_ Ne t’inquiète pas, tu peux rester aussi longtemps que tu le souhaites.

_ Merci, bon je vais peut-être aller la prendre cette douche.

_ Dans ce cas bonne douche, moi je vais aller préparer le dîner.

 

 

5 décembre 2009

 

Déjà dix jours étaient passés, la situation n’avait guère évoluée. Mac avait une existence légale mais pour le moment elle n’arrivait pas à trouver une école qui accepte ses enfants et elle n’avait toujours pas touché un centime.

_ Eh merde ! Y’en a plus qu’assez de toute cette paperasse !

_ Qu’est-ce qu’elle a maman ?

_ Je ne sais pas, restez-là je vais voir.

 

Lorsqu’il entra dans la pièce voisine, AJ découvrit Mac en larme, la tête reposant sur ses mains.

 

_ Sarah qu’y a-t-il ? Tu inquiètes les enfants et je dois dire que moi aussi je suis inquiet.

_ Je n’y arrive pas AJ, tout ça c’est trop ! Je remplis des questionnaires tous les jours depuis mon retour, sans compter tous les divers examens médicaux que nous subissons tous les quatre.

_ Tu sais depuis l’attentat du onze septembre ils sont très prudents.

_ Je suis américaine, je n’ai rien à voir là-dedans.

_ Je le sais bien, mais ça ne sert à rien de t’énerver comme cela.

_ Je te serais redevable à vie de tout ce que tu fais pour moi, mais là je suis tellement impuissante, tellement fatiguée.

_ Laisse-moi te masser les épaules, ça va te détendre un peu.

_ Ce serait génial en effet.

 

AJ s’approcha de Sarah et sans geste brusque, posa ses mains sur ses épaules et commença un massage lent en prenant bien soin de passer sur les zones nouées et sensibles. Sarah se détendit enfin et laissa AJ s’occuper d’elle, tant et si bien qu’elle finit par s’endormir. AJ cessa le massage en voyant cela et vu l’heure déjà avancée, alla dire aux enfants de se coucher avant de monter Mac dans son lit. Il la tenait toujours dans ses bras et essayait d’ouvrir les draps mais ce n’était pas chose aisée.

 

_ Je ne dors pas, tu peux me poser ce sera plus facile.

_ Je ne voulais pas te réveiller, tu dormais si bien.

_ Ce n’est pas grave, je te remercie pour ce merveilleux massage, ça m’a fait un bien fou.

_ De rien. Bon je vais te laisser et aller me coucher moi aussi.

_ Non !... reste.

_ Pardon ? Tu veux discuter un peu ?

_ Non, je veux que tu me fasses l’amour.

_ Tu…que je…

_ Ne sois pas gêné, j’ai senti que je te plaisais et je suis également attirée par toi.

_ Sarah je…

_ Chut, viens.

 

AJ se laissa guider par Sarah, il se trouvait maintenant assit au bord de son lit, la regardant droit dans les yeux. Sarah se rapprocha tout doucement de lui et se saisit délicatement de ses lèvres. C’était un baiser si doux, éveillant tellement de désir en lui.

 

_ Sarah, je… je ne peux pas.

_ Pourquoi ?

_ Tu… je…

_ Qu’y a-t-il AJ ?

_ Tu es encore si fragile, c’est sûrement trop tôt, je ne veux pas te…

_ Me quoi ? Me faire du mal ? AJ, j’ai besoin de tendresse et d’amour. Je veux redécouvrir autre chose que de la violence, je veux…

_ Je sais, mais es-tu vraiment prête pour ça ?

_ Je… je ne sais pas, mais si je n’essaye pas je ne le saurais jamais.

_ Dans ce cas on devrait simplement faire en sorte que tu redécouvre la femme qui sommeil en toi.

_ Ton idée me plait, je ne sais pas ce que tu as exactement en tête, mais je te fais confiance.

_ Très bien, allonge-toi et ferme les yeux.

_ Quoi ?!!!

_ Tu me fais confiance non ?

_ Euh oui, je vais tout de même retirer ma robe de chambre avant.

_ Oui, ça peut-être utile.

_ Voilà monsieur Chegwidden, je suis toute à vous.

 

 

Attention passage NC17

 

AJ lui répondit par un baiser qui clôtura la conversation et les fit entrer dans le vif du sujet. Mac portait une magnifique nuisette en soie bleu ciel. AJ passa une main dans les longs cheveux noirs de Sarah et souffla doucement dans son oreille ce qui la fit trembler légèrement.

Elle gardait les yeux fermés et rien que ces petits gestes faisaient monter la chaleur en elle. AJ déposa un doux baiser le long de son cou et descendit tout doucement le long de son bras gauche. Il déposa l’une de ses mains sur sa taille pendant que l’autre se promenait toujours sur son visage, laissant ses doigts se promener tour à tour sur ses paupières, ses lèvres, dans ses cheveux. Il l’embrassa de nouveau, mêlant délicatement leurs langues, puis effectua la même découverte sur son côté droit. Sarah se détendait de plus en plus, et sentait les battements de son cœur s’accélérer dans sa poitrine.

AJ délaissa un moment le haut de son corps  et attrapa un pied dans chacune de ses mains. Il effectua un massage doux et sensuel, puis déposa de petits baisers sur ses jambes et fit glisser ses mains le long de celles-ci. Il remonta son visage au niveau de celui de Mac et l’embrassa une nouvelle fois tout en faisant remonter le tissu de soie au dessus de son nombril. Là sa langue vint découvrir ce ventre plat. Sarah commençait à laisser passer de petits gémissements par delà ses lèvres. Jamais aucun homme n’avait été aussi doux avec elle. Machinalement elle releva les bras et AJ pu lui retirer complètement sa nuisette et ainsi découvrir sa magnifique poitrine. Sarah avait penché sa tête en arrière lorsqu’AJ avait posé une main sur son sein, pendant que sa bouche s’occupait de l’autre. Elle commençait déjà à haleter, elle se sentait si bien et sentait tant de désir refouler en elle.

AJ laissa une de ses mains se promener sur le corps de Sarah pendant que l’autre lui dévoilait son intimité. Il titilla tout d’abord le clitoris de bout de ses doigts, il sentait le corps de Sarah bouger sous ses caresses. Elle était extrêmement sensible du clitoris et poussait de plus en plus de gémissements. Il décida de l’explorer avec sa langue, Sarah fut surprise et poussa un cri de plaisir. Tout doucement AJ pénétra un doigt en elle et lui fit faire un mouvement de va et vient. Sarah n’en pouvait plus, elle était au supplice, elle sentait qu’elle n’allait pas tarder à exploser, à atteindre l’orgasme et il lui vint la seconde qui suivit sans qu’elle s’en rende compte. AJ relâcha petit à petit la pression, puis se redressa pour l’observer avant de l’embrasser.

 

Fin du passage NC17

 

_ Comment vous sentez-vous mademoiselle Mackenzie ?

_ Euh… Ouah ! Laisse-moi reprendre mon souffle.

 

Sarah sentait son cœur reprendre petit à petit un rythme normal, puis elle ouvrit les yeux et découvrit ceux d’AJ plongés dans les siens.

 

_ Où as-tu appris à faire ça ?

_ Nulle part, il suffit de ressentir le désir et la respiration de sa partenaire.

_ Quand tu m’as parlé de me faire découvrir la femme en moi, je ne m’attendais pas à ça.

_ Ça ne t’a pas plu ?

_ Tu plaisantes ! J’ai adoré. Je ne me suis jamais sentie aussi bien.

_ Je suis content en tout cas de redécouvrir enfin ce merveilleux sourire.

_ Mais et toi… enfin tu…

_ Ne t’inquiète pas pour moi, je me sens très bien.

_ Tu es sûr ?

_ Oui Sarah je suis sûr et là je n’ai qu’une envie, te sentir t’endormir dans mes bras.

_ Alors qu’est-ce que tu attends pour me serrer dans tes bras !

 

AJ la serra tout contre lui et rabattit le drap sur eux.

 

_ Hum !

_ Quoi ?

_ Il y a quelque chose qui cloche.

_ Ah bon ? Quoi donc ?

 

Sarah se redressa au dessus de lui et tout doucement déboutonna sa chemise et la lui retira. Elle fit de même avec son pantalon, déposa les deux sur le sol et vint se blottir contre lui.

 

_ C’est beaucoup mieux.

_ J’avoue que je me sens mieux dans cette tenue, par contre tu devrais peut-être remettre ta nuisette, on ne sait jamais si les enfants se réveillent avant nous.

_ Oui tu as raison, voilà ! Prête pour venir contre toi faire de beaux rêves. Bonne nuit.

_ Bonne nuit Sarah.

 

AJ la regarda s’endormir avant de rejoindre lui aussi le pays des songes.

 



13/03/2011
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