Sanrever

13 ème partie

Sarah Mackenzie

 

13ème partie

 

 

 

Les mois étaient passés assez vite, Harm et Allan s’envoyaient des mails régulièrement. Entre eux s’était installée petit à petit une certaine complicité. Allan lui racontait ses journées d’école, ses après-midi avec Sarah, les choses qu’il apprenait et découvrait au fil des jours. Harm lui, parlait de la vie sur le porte-avion, des anecdotes et péripéties qu’il rencontrait. Il lui narrait aussi son enfance, la vie à La Jolla, la première fois qu’il était monté dans un avion. Ils ne s’étaient jamais vu et pourtant se connaissaient déjà bien.

 

Mac voyait son fils évoluer, il s’épanouissait, découvrait la vie, aujourd’hui les rires avaient remplacés les larmes. Elle aussi avait évolué, son travail au JAG lui prenait une bonne partie de son temps, mais l’équipe l’avait bien intégré et elle avait repris ses marques au fil des jours. Elle envisageait même de remettre les pieds dans un tribunal. Sa vie de couple aussi s’épanouissait, AJ et elle déménageaient dans quelques jours, ils avaient trouvé une jolie maison avec quatre chambres et un joli jardin dans le même quartier que Harriet et Bud. Les enfants pourraient se rendre à vélo à l’école tous ensembles. Ils pourraient se voir plus facilement en dehors de l’école. L’amitié entre Sarah et Allan se faisait de plus en plus forte, tous les samedi soirs ils dormaient à tour de rôle chez l’un ou chez l’autre. Harriet les voyait déjà mariés ce qui faisait beaucoup rire Mac. Elles passaient beaucoup de temps ensemble toutes les deux, Il faut dire que le mariage approchait et qu’elles passaient leur temps libre à son organisation. Pour autant Mac n’avait pas dit à ses amis qu’Harm était le père d’Allan, elle voulait laisser le temps au père et au fils de se rencontrer avant de tomber sous les questions.

 

 

Samedi 5 juin 2010

Magasin de prêt-à-porter

 

_ Ouah ! Il va en tomber à la renverse !

_ Tu crois ?

_ Tu t’es vue ? Tu es magnifique dans cette robe, tu vas te coiffer comment ?

_ Je ne sais pas trop encore, tu as une idée ?

_ Tout dépend si tu mets une tiare, un voile… Je te verrais bien avec une tiare, les cheveux lâchés et ondulés avec des fleurs et des perles blanches.

_ Hum, ça me plait bien cette idée.

_ En plus les perles rappelleraient ta robe.

_ J’ai du mal à réaliser, dire qu’il y a un an je me trouvais en Afghanistan.

_ Tu le mérites, je ne sais pas comment tu as réussi à reprendre pied après tant d’épreuves.

_ Je ne le sais pas non plus, sûrement grâce à des enfants géniaux et à un fiancé attentif et aimant.

_ Toi et AJ, j’avoue qu’à l’époque je n’aurai jamais imaginé ça. Mais curieusement il se dégage une certaine paix intérieure de votre couple.

_ Moi ça m’est arrivé d’y penser, mais il m’était interdit d’envisager quoi que ce soit.

_ Ah oui ? Ça alors ! Moi qui pensais que tu n’avais d’yeux que pour un certain pilote. Je n’ai pas osé te poser la question jusqu’à maintenant mais, il s’est passé quelque chose entre vous ?

_ Pas vraiment, c’était mon meilleur ami.

_ Hum, tu ne me diras rien, mais tu sais, il a été détruit par ta disparition, il n’a plus été le même homme et curieusement avant son départ j’ai cru revoir une étincelle de vie dans ses yeux.

_ J’espère que son séjour en mer lui aura fait du bien et qu’il nous reviendra au mieux de sa forme.

_ Oui moi aussi, les seuls moments où je l’ai vu ne serait-ce que sourire un peu c’était en compagnie de mes enfants.

_ Tu sais que ta fille est un amour ! Ce qu’elle apporte à Allan est sans mesure.

_ C’est drôle que tu dises cela car je trouve que d’un certain côté elle te ressemble beaucoup, vous n’avez pas que le prénom en commun. Elle est encore jeune mais fait déjà tourner la tête des garçons. Elle est très secrète et généreuse en amitié. C’est mon miracle et elle grandit si vite.

Tu sais je t’admire, tu as une si belle famille, et toi et Bud êtes toujours aussi soudés malgré tout ce que vous avez traversé.

_ Je n’ai rien fait d’extraordinaire. Moi c’est toi que j’admire, mais bon si on arrêtait de se lancer des fleurs et qu’on allait plutôt choisir celles du mariage.

_ Je me change et c’est partit !

 

Elles passèrent toute l’après-midi ensemble dans les préparatifs. Le mariage approchait à grands pas, dans trois semaines elle serait Madame Chegwidden.

 

 

Pendant ce temps là, Harm faisait de la paperasse sur le Seahawk

 

_ Commandant, pour le dossier Jenkins je joins la facture des dégâts ou pas ?

_ Oui, il fait partie des dossiers que nous transférons directement à Washington, vous avez le dossier Neaman ?

_ Attendez,… je crois que je l’ai aperçu dans cette pile… oui le voici tenez.

_ Merci. Des nouvelles du continent ?

_ Pas grand-chose vous savez, quelques mails de mes parents, ma sœur qui m’annonce sa nouvelle grossesse.

_ Vous allez être tata, vous devez être contente.

_ Vous savez c’est déjà son quatrième. Mais c’est vrai que j’adore mes neveux.

_ Que des garçons ?

_ Eh oui, peut-être une fille cette fois. Et vous des nouvelles ? Ça se passe comment le contact avec votre fils ?

_ Très bien, je suis content, nous avons réussi à établir une relation intéressante, il me tarde de le rencontrer.

_ On rentre dans dix jours vous devez être impatient !

_ Un peu je l’avoue, en fait beaucoup, j’ai l’impression d’être redevenu un petit garçon pressé d’ouvrir ses cadeaux d’anniversaire.

_ En tout cas ça fait plaisir de vous voir ainsi Monsieur.

_ Merci…, je me sens revivre, ça fait un bien fou.

_ Ils ne vont pas vous reconnaître au bureau.

_ Est-ce un mal ?

_ Oh que non ! Oups désolée. J’ai entendu dire que dans le passé vous et le Général étiez comme des gladiateurs entrant dans une arène lorsque vous étiez adversaires au tribunal.

_ Nous avions de sacrés joutes en effet, j’espère pouvoir de nouveau l’affronter si elle décide de plaider.

_ Je viendrais voir ça Monsieur. Bon si on finissait cette paperasse et qu’on allait voir ce que le mess nous propose aujourd’hui.

_ Oui bonne idée, je commence à avoir faim.

 

 

Mardi 15 juin 2010

QG du JAG, Washington

18H00

 

Allan et Sarah étaient dans la bibliothèque du JAG en train de faire leurs devoirs, après l’école ils avaient prit le bus pour se rendre à une librairie au centre ville et avaient préféré se rendre au JAG pour rentrer à la maison en même temps que leurs parents, plutôt que de perdre leur temps dans les transports en commun. Du moins c’est l’excuse qu’ils avaient sorti à Harriet et Mac à leur arrivée. Les deux femmes n’avaient pas eut l’air surprises car il était assez courant que cela se produise. Mais en fait ces deux là avaient une idée bien précise en tête. Chacun leur tour ils se rendaient sur le plateau du JAG sous de faux prétexte, prendre quelque chose à boire, ils avaient un petit creux, besoin d’un stylo…, bref ils ne manquaient pas d’imagination.

 

_ Tu es sûr que c’est aujourd’hui ?

_ Oui certain, c’est ce qu’il a mis dans son dernier mail.

_ Il est déjà six heure, maman et Mac ne vont pas tarder à vouloir rentrer à la maison.

_ Ce n’est pas faux, quoique…

_ Quoi ?

_ Ben le Commandant du JAG ne doit pas se trouver là pour un retour de mission ?

_ Oh mais si tu as raison, mais dans ce cas elle va demander à ma mère de te ramener !

_ Mince !

_ Pourquoi ne pas leur dire la vérité ?

_ Tu plaisantes ! Je n’ai pas dit à maman que je savais quand mon père rentrait.

_ Et alors, elle n’est pas contre que tu le vois.

_ Oui, mais je ne pense pas qu’elle serait ravie que je le vois ici.

_ Pas faux. Si on allait voir ?

_ Oui ça fait vingt minutes que je suis allée chercher un beignet.

 

Les deux enfants sortirent de la bibliothèque en longeant les murs tels deux espions voulant passer inaperçu et surprendre l’ennemi. Ils entendaient les bruits provenant du plateau et quelque chose dans l’ambiance avait changé, le silence avait été remplacé par des rires et des conversations. En même temps ils penchèrent la tête discrètement au coin du mur. C’est là qu’il le vit, grand, majestueux, emplissant toute la pièce de sa personne. Il était entouré par ses collègues, il souriait, semblait détendu. Comme attiré par un aimant il sortit de sa cachette et se dirigea vers le groupe, il marchait d’une façon absente, fixant le regard bleu de cet homme qui ne l’avait pas encore aperçu.

 

Sarah elle était toujours à sa place, elle réalisa soudain ce que son ami s’apprêtait à faire, elle ne devait pas le laisser faire, personne ne savait au JAG, rapidement elle rejoignit Allan et lui attrapa la main pour le stopper dans son élan. Il se tourna vers elle, le regard plein d’incompréhension.

 

_ Tu ne peux pas faire ça ici !

_ Pourquoi ?

_ Tu imagines la réaction des autres, la réaction de ta mère, elle sera très mal à l’aise.

_ Je n’avais pas pensé à ça, je ne veux pas lui créer de problème. Que dois-je faire.

_ J’ai une idée, il n’est pas censé te connaître, je vais donc te présenter à lui, je vais lui dire que tu es mon petit copain.

_ Hein ?!

 

Il n’eut pas le temps de dire autre chose que Sarah passait déjà à l’action.

 

_ Oncle Harm ! (en lui sautant dans les bras) Je suis contente de te voir.

_ Sarah ! Bonjour, ce que tu as grandi !

_ Oui, et tu as vu, mes cheveux ont poussé aussi, je veux les avoir aussi long que Tante Mac.

_ Tiens donc ! Tu sais elle a eu les cheveux court avant.

_ Ben moi je préfère les cheveux long, tu veux rencontrer mon petit ami ?

_ Ton… ton quoi ?

_ Mon petit ami, Allan.

_ Euh… (Commençant à comprendre son manège) oui bien sûr quand tu voudras.

_ Tout de suite tu veux bien ?

_ Tout de suite ? Euh… (Il ne s’était pas attendu à ce que son fils vienne l’attendre pour son retour.) Oui pourquoi pas.

_ Allan vient.

 

Allan avait toujours le regard fixé sur Harm, il n’arrivait pas à le détacher, il parcouru les derniers pas les séparant et lui tendit la main pour le saluer. Harm était tout aussi perdu, ils avaient tous les regards du staff sur lui et ne voulait qu’une chose se retrouver seul avec son fils pour le serrer dans ses bras, il tendit lui aussi sa main et au moment où celles-ci allaient se toucher…

 

_ Commandant Rabb, je vous attends dans mon bureau depuis dix…

 

Elle ne put terminer sa phrase lorsqu’elle vit la scène qui se jouait devant elle. Tout le staff était présent, ça ne devait pas se passer comme ça, elle devait trouver quelque chose à dire, il fallait qu’elle débloque la situation.

 

_ Oh je vois que vous avez fait la connaissance de mon fils.

_ Euh… (Puis se reprenant pour ne pas la mettre dans l’embarra devant son personnel) Oui Général, la jeune Sarah Roberts voulait me présenter son petit ami (Voulant s’amuser un peu au dépend de la jeune fille dont les parents venaient eux aussi de pénétrer sur le plateau).

 

Sarah devint rouge écarlate, ce qui eut pour effet de faire naitre des sourires sur les visages des personnes présentent.

 

_ Je vois. Allan, Sarah, je crois qu’Harriet vous attends pour vous ramener à la maison.

_ Oui, on y va, au revoir tout le monde.

_ Euh, maman, je préfère t’attendre, si tu ne finis pas trop tard.

 

Mac n’avait pas du tout prévu ça. Elle fit un signe de tête à Harriet pour lui dire qu’elle pouvait y aller et se tourna vers son fils.

 

_ Je termine le débriefing avec le Commandant Rabb et je suis à toi d’ici vingt minutes environ.

_ Ok, le temps de rassembler mes affaires.

 

Allan partit en direction de la bibliothèque avec Sarah, pendant que Mac faisait signe à Harm d’entrer dans son bureau. Le reste du staff se dispersa naturellement.

 

 

43ème chapitre

 

_ Asseyez-vous Commandant.

_ A vos ordres.

 

Mac regagna son siège et s’ensuivit un moment de silence. Harm fit alors une remarque pour détendre la situation.

 

_ Ah les enfants, de sacrés numéros.

_ Oui en effet. Alors Commandant, enfin de retour au pays ! Je ne vais pas vous retenir longtemps, vous devez avoir hâte de rentrer chez vous retrouver votre femme.

_ Prenez le temps qu’il faudra.

 

Mac trouva sa réponse curieuse mais ne releva pas et continua comme si de rien n’était.

 

_ Comment se sont passé ces six mois sur le Seahawk ? Vous vous sentez prêt à retourner dans un tribunal ?

_ Ces six mois ont vraiment été des plus intéressant, le Sergent Brooke a effectué un travail remarquable, elle est vraiment très compétente. Elle est volontaire et apprend très vite.

_ J’ai déjà lu votre rapport sur le Sergent Brooke, ce n’est pas ce que je veux savoir. Je veux savoir si vous allez bien, si vous vous sentez prêt à retravailler parmi nous.

_ Oui je suis prêt et plus en forme que jamais, j’avoue que j’ai hâte de vous affronter dans un tribunal.

_ Ah oui ? Vraiment ?

_ Oui vraiment.

_ Affaire Cleeves, le dossier vient d’arriver, vous vous sentez toujours prêt ? Vous représenterez la défense, je vous adjoins le Lieutenant Vukovic. La convocation devant la cour est pour lundi 8H30. Mais nous parlerons des détails demain.

_ Qui représentera la partie adverse ?

_ Moi ! Ce n’est pas ce que vous vouliez ?

_ Vous ?!!!

_ Auriez-vous peur de perdre Commandant ?

_ Perdre contre vous ? Sauf votre respect Général, laissez-moi rire.

_ Rira bien qui rira le dernier.

_ Mac vous n’êtes pas sérieuse, vous n’avez pas mis les pieds dans un tribunal depuis dix ans.

_ Et alors, depuis combien de temps n’avez-vous pas gagné une affaire ? Je ne suis pas la seule à devoir me remettre en selle.

_ Je ne vous ferais pas de cadeau.

_ Oh mais j’y compte bien. Bon on reparlera de tout ça demain, il est presque dix-neuf heure et mon fils m’attend pour que nous rentrions à la maison.

_ Euh… Je….

_ Qu’y-a-t-il ?

_ Permission de parler librement sans rapport de commandement ?

_ Permission accordée.

_ Je voudrai lui parler.

_ Maintenant ?

_ Oui, je n’ai même pas réussi à le toucher tout à l’heure, je…

_ Je ne sais pas, peux-tu me promettre que tu ne vas pas entrer dans sa vie pour après le laisser tomber.

_ Oui je te le promets, durant ces six mois en mer j’ai eu le temps de réfléchir, de penser à mon avenir, et je ne l’imagine plus sans lui.

_ Qu’en pense ta femme ?

_ Je… je ne lui en ai pas encore parlé.

_ Je vois, et que feras-tu si elle ne veut pas entendre parler de lui ?

_ Mon fils passera avant toute autre personne. Je ne laisserai personne se mettre en travers de ce que nous essayons de construire tous les deux.

_ Ok, tu peux lui parler, mais pas trop longtemps, j’aimerais rentrer à la maison avant que ses sœurs ne soient couchées.

_ Je comprends.

_ Vas-y, j’ai de la paperasse à finir, faites-moi signe quand ça sera bon.

_ Ok.

 

Il se leva sans demander l’autorisation, il ne restait qu’eux d’encore présent au JAG, Mac ne s’était pas formalisée et l’avait tutoyé depuis que la conversation était devenue personnelle. Il ne savait pas ce qu’elle pensait, mais ne s’en formalisait pas, elle l’acceptait et lui accordait sa confiance, s’était tout ce qu’il avait besoin de savoir pour le moment. Avant de sortir de bureau, il se retourna, elle était déjà plongée dans son travail. Il la regarda et tout naturellement lui dit ces mots.

 

_ Merci, Mac merci pour tout.

 

Elle releva la tête et lui fit un sourire.

 

_ De rien.

 

Une fois sortit du bureau il se dirigea vers le petit garçon qui se trouvait sagement assit sur une chaise à les observer depuis déjà de longues minutes.

 

_ Salut.

_ Salut ! Maman n’a pas été trop dure avec toi ?

_ Non, du tout. On n’a pas été trop long ?

_ Non, du tout. (lui répondit-il en lui faisant un clin d’œil)

_ Je suis content de faire enfin ta connaissance.

_ Moi aussi, je ne t’avais pas imaginé si grand.

_ Moi non plus. Et j’ai entendu dire que tu avais une petite amie !

_ Sarah est ma meilleure amie, elle a dit ça pour éviter que je te saute dans les bras, elle a dit que je ne devais pas le faire au JAG.

_ Elle est très sage, c’est vrai que les autres n’auraient pas compris, je suis censé être un étranger pour toi et ça aurait mis ta mère dans une position délicate.

_ Sarah a dit ça aussi. J’ai le droit de t’appeler papa quand il n’y a que nous ?

 

Harm ne s’attendait pas à ça, le petit garçon devant lui, ouvrait son cœur et voulait de son amour, il sentit une larme couler le long de sa joue, pas de la tristesse, oh que non, de la joie, il ne pensait plus cela possible, il s’approcha de son fils et le serra fort, très fort contre lui.

 

_ Je t’aime Allan, tu ne peux pas imaginer comme je t’aime.

_ Je t’aime aussi papa.

 

Sarah avait assisté à toute la scène, bien sûr au fond d’elle une petit part en voulait à Harm, mais pour le bonheur de son fils elle avait décidé de l’enfuir et elle savait à cet instant qu’elle avait bien fait.

 

_ Bon les saules pleureurs, il se fait tard.

_ Ta mère à raison, il est temps de rentrer.

_ Mais… je veux rester encore avec toi.

_ Allan mon chéri, Harm a beaucoup de chose à faire ce soir, il vient de rentrer, tu pourras le voir un autre jour.

_ Mais c’est maintenant que je veux le voir.

_ Ta mère à raison bonhomme, mais si elle est d’accord on peut se voir samedi, passer la journée ensemble, rien que tous les deux.

_ Maman dis, je peux ?

_ … (Elle regarda Harm avant de répondre, elle ne voulait en aucun cas que son fils vive une déception) Moi je n’y vois aucune objection.

_ C’est vrai ?

_ Oui.

_ Merci maman !

_ Bon tu dis au revoir et on y va, je t’attends dans la voiture. Bonne soirée Harm.

_ Bonsoir Mac, et encore merci.

 

Allan et Harm prirent quelques minutes pour se dire au revoir et se quittèrent sur le parking. Harm resta un moment à regarder la voiture s’éloigner avant de monter dans la sienne. Il avait enfin vu son fils, il était heureux comme jamais il ne l’avait encore été. Il démarra et prit la direction de chez lui.

 

 

Samedi 19 juin 2010

8h00

Maison de Harmon Rabb Junior

 

Harm avait rendez-vous avec son fils dans une heure et il n’avait pas encore évoqué son existence avec sa femme. Cette dernière était d’une humeur massacrante depuis son retour, il faut dire que lorsqu’il était rentré chez lui mardi soir, ils avaient échangé quelques banalités, puis il était allé se détendre sous la douche et enfin était allé se coucher. Lorsque Renée l’avait rejoint, il avait fait semblant de dormir, après six mois d’absence la pilule était plutôt dure à avaler.

 

_ Je sors !

_ Ou vas-tu ?

_ J’ai un rendez-vous avec un ami.

_ Harm tu ne peux pas repousser à plus tard, depuis que tu es rentré on se voit à peine. Allez, viens, je suis sûre que tu vas aimer ce que j’ai en tête.

_ Lâche-moi, je t’ai dit que j’avais un rendez-vous, et je ne peux pas l’annuler.

_ Bon j’en ai assez ! Avant ton départ je te trouvais bizarre, mais depuis ton retour c’est encore pire, tu as changé, tu n’es plus le même, je ne te reconnais plus et ça depuis qu’une certaine personne est réapparue.

_ Non je n’ai pas changé.

_ Tu plaisantes, je t’observe depuis mardi et toi qui ne souriais jamais, tu passes ton temps à ça. Tu me trompes c’est ça ?

_ Là je ne vois pas où serait la nouveauté, et en fait non depuis six mois je suis un mari des plus fidèles ce qui n’a pas du être ton cas. De toute façon on a un accord donc je ne vois pas ce que ça pourrait te faire.

_ Bon ben dis-moi alors ?

_ Je suis enfin moi !

_ Pardon ?

_ Je suis enfin redevenu l’homme que j’étais avant.

_ Avant quoi ?

_ Avant qu’elle meure.

_ C’est donc elle, j’avais raison, tu me trompe avec elle.

_ Mais non ! Mais elle m’a apporté la seule chose qui pouvait me sortir de mon état de stase.

_ Ah oui ? Je serais curieuse de savoir quoi !

_ Un fils.

_ Un…. Un quoi ?

_ Un fils, je suis papa. Papa, tu ne trouves pas que ça sonne bien.

_ Papa ! Tu te fous de moi ! C’est quoi ces conneries ! Elle débarque comme ça comme une fleur après dix ans, elle te dit que tu es le père de son enfant et tu la crois !

_ Oui.

_ Tu es crédule mon pauvre ! Elle veut te récupérer c’est ça !

_ Non, pas du tout.

_ Bon écoute, je ne sais pas qu’est-ce qu’elle t’a fait mais tu as intérêt à redescendre sur terre car moi je ne vais pas supporter ça très longtemps.

_ Supporter quoi ?

_ Le nouveau toi.

_ Je n’ai pas l’intention de revenir en arrière, je me sens bien. Je me sens vivant.

_ Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre.

_ Bon j’y vais, sinon je vais arriver en retard.

_ Tu ne vas nulle part.

_ Comment ça !

_ Je ne veux pas que tu vois ce garçon, rien ne prouve qu’elle dise la vérité.

_ Tu veux m’empêcher de voir mon fils ?

_ Et alors, tu détestes les enfants tout autant que moi, je ne vois pas où est le souci.

_ C’est là que tu te trompes, j’ai toujours voulu un fils, et aujourd’hui qu’il est là je ne lui tournerais certainement pas le dos.

_ Harm je te préviens, si tu franchi cette porte ce ne sera pas la peine de revenir.

_ Très bien, dans ce cas je te ferais parvenir les papiers du divorce.

_ Les… (Elle resta la bouche ouverte le temps de réaliser et lorsqu’elle reprit ses esprits il n’était plus là.)

 

Samedi 19 juin 2010

9h00

Devant le National WWI Memorial.

 

Harm avait donné rendez-vous à son fils devant le National WWI Memorial. En effet Sarah n’avait pas voulu qu’il aille le chercher chez elle. Il vit une voiture ralentir avant de s’arrêter à sa hauteur. Une portière s’ouvrit et il aperçu son fils, celui-ci avait la tête dans l’habitacle et devait sûrement écouter toutes les recommandations de sa mère. Il se décida à aller dans leur direction pour les saluer. C’était bien ça, il ne connaissait pas Sarah en maman poule et bien là il en avait un aperçu.

 

_ Tu fais bien attention, je t’ai mis un coupe vent dans ton sac si jamais le temps venait à se gâter. Tu as aussi quelques biscuits, de l’eau, et surtout s’il y a un souci tu…

_ Je téléphone, oui je sais. Maman tout va bien se passer, je suis grand maintenant.

 

Harm avait un petit sourire aux lèvres, il fixait Mac et n’arrivait pas à détourner son regard d’elle. Elle finit par s’en rendre compte et lui lança une pique.

 

_ Je peux savoir ce qui te fait sourire comme ça ?

_ Hein… euh toi en fait, je ne te connaissais pas en mère couveuse et je dois dire que ça te va bien.

_ Oui ben la mère couveuse en question a quelques consignes à te dire avant de te laissé emporter son poussin. Allan chéri, tu veux bien attendre ton père près de la fontaine, je dois lui parler cinq minutes.

_ Oui maman, à ce soir.

_ A ce soir, je t’aime.

 

Allan s’éloigna de la voiture laissant ainsi ses parents discuter, il espérait que sa mère n’allait pas mettre Harm de mauvaise humeur.

 

_ Je t’écoute maman poule.

_ Ne m’appelle pas comme ça. Je voulais juste te dire que cette journée est vraiment, vraiment très importante à ses yeux, je ne veux pas voir ne serait-ce qu’une part de tristesse dans son regard ce soir. D’ailleurs si tu pouvais me le ramener avant huit heure ça serait gentil.

_ Chez toi ?

_ Ah mince oui, euh non. Ici à huit heure ça te va ?

_ Huit heure, pas de souci. Et Sarah ! Ne sois pas inquiète, pour moi aussi cette journée compte beaucoup et je n’ai en aucun cas l’intention de lui faire du mal ou de ressortir de sa vie, j’y suis, j’y reste.

_ Très bien, j’espère que tu dis vrai. Bon ben bonne journée à tous les deux, je vous laisse, Harriet doit déjà m’attendre.

_ Au revoir, bonne journée.

 

Ça commençait plutôt bien, Sarah était de bonne humeur et elle n’avait dit que des choses légitimes. Il se retourna, toujours le sourire aux lèvres, ce fameux sourire que sa femme lui reprochait, et regarda son fils sagement absorbé par les jets d’eaux de la fontaine du National WWI Memorial. Il se rapprocha de lui et s’assit à ses côtés au bord de l’eau.

 

_ Ça va ?

_ Maman ne t’a pas trop prit la tête ?

_ Non, ça a été, juste quelques recommandation, je l’ai trouvé plutôt enjoué et de bonne humeur.

_ Ça c’est l’effet mariage.

_ C’est bientôt ?

_ La semaine prochaine.

_ Oh je vois, j’ai eu de la chance de tomber dans la phase tout va bien alors !

_ Oui (rires)

_ Bon ce n’est pas tout ça, mais qu’est-ce que tu as envie de faire aujourd’hui.

_ Euh je ne sais pas.

_ Ok, tu sais je n’ai pas choisi ce point de rendez-vous au hasard, ici c’est un lieu très important à Washington, ici ce trouve une partie des monuments historiques qui comptent beaucoup pour notre pays. Je viens souvent dans ce parc, une partie de ma vie se trouve ici et je voulais partager ça avec toi. Il y a un endroit en particulier où je ne suis pas allé depuis très longtemps, en fait depuis la disparition de ta mère, mais aujourd’hui je me sens enfin près et assez digne pour y retourner.

_ C’est quoi cet endroit ?

_ C’est le mur, le Mémorial dédié aux soldats disparus au Vietnam.

_ Maman m’a parlé de cet endroit, elle m’a dit que ton père avait disparu là-bas quand tu avais à peu près mon âge.

_ Elle t’en a parlé ?

_ En fait oui et non, durant toutes ces années enfermées en Afghanistan, maman nous racontait des histoires, à ce moment là je pensais qu’elle inventait tout, mais en fait c’est sa vie qu’elle nous racontait. Une histoire qu’elle nous racontait beaucoup c’est celle de votre épopée en Russie à la recherche de ton père.

_ J’aime beaucoup cette histoire moi aussi. Je n’oublierai jamais ce qu’elle a fait pour moi cette fois là.

_ Tu l’aimes toujours ?

_ Je ne cesserai jamais d’aimer ta maman, c’était ma meilleure amie et elle comptait vraiment beaucoup pour moi. Tiens viens, continuons à parler en marchant.

_ Tu ne vas pas m’emmener à la roseraie ?

_ Tu connais la roseraie ? Tu connais l’histoire de la roseraie ?

_ Oui, maman m’a emmené dans ce parc, le jour où elle m’a appris ton existence. Elle m’a raconté votre rencontre.

_ Ok, alors je ne te saoulerai pas avec ça.

_ Oh si, je veux entendre ta version de l’histoire.

_ Très bien, alors…

 

Harm et Allan marchait tous les deux tranquillement à travers les allées du National Mall. Harm racontait toutes les histoires qu’il avait vécu avec Sarah, et d’ailleurs Allan ne les connaissait pas toutes. Il l’écoutait attentivement et lui posait beaucoup de questions. Harm était heureux de cette relation qui naissait entre eux. Ils avaient passé un long moment devant le mur. Harm avait parlé à Allan de son grand-père pilote lui aussi. Pour le déjeuné, Harm décida de faire un pique-nique à l’américaine, ils prirent des hot dog et allèrent s’asseoir dans l’herbe. Le reste de la journée se passa tout aussi bien, et lorsque vint le moment de la séparation, se fut difficile pour les deux mais ils se promirent de renouveler ça souvent.

 

 

Lundi 21 juin 2010

8H25

Tribunal – Affaire Cleeves

 

Le Général Sarah Mackenzie était arrivée de très bonne heure ce jour là, cela faisait déjà une heure qu’elle était assise dans le tribunal. Cela faisait des années qu’elle n’avait pas franchi ces portes, elle voulait sentir l’odeur particulière de cette pièce, se souvenir des batailles gagnées et de celles perdues. Elle avait passé les meilleures années de sa vie dans ce tribunal et aujourd’hui elle voulait faire enfin revivre le Devil Dog en elle. Elle savait que ce ne serait pas facile mais le défi lui plaisait, elle savait aussi que tous ses subalternes viendrait observer cette joute, car nombreux étaient ceux qui attendait ce moment depuis son retour au JAG. Elle était en train de relire une dernière fois le dossier, quand la porte du tribunal s’ouvrit et que petit à petit celui-ci se rempli. Harm n’était pas encore là, mais c’était tout lui, arriver en dernier pour attirer l’attention. Enfin il arriva, Vukovic sur ses talons, il avait le sourire aux lèvres et s’arrêta un moment devant elle avant de rejoindre sa place. Elle fut sortie de ses réflexions par l’entrée du juge. Les débats allaient commencer. C’était à elle d’ouvrir le bal, bien que ce ne fût pas vraiment un bal, mais cette danse elle la connaissait par cœur. Elle prit une profonde respiration se leva et prit la parole.

 

_ Votre Honneur, tout porte à croire que le Caporal Cleeves lors d’une opération secrète des commandos a de façon délibéré tuer deux de ses compagnons d’armes, le Maître Davis Johnson et le première classe Evans Adams. Les conclusions des autopsies et de la balistique prouveront que ces soldats américains ont été tués par balles tirées à bout portant avec l’arme de l’accusé. Votre Honneur, l’accusation est convaincue que les témoignages étayent la thèse du meurtre avec préméditation et souhaite que cette Cour demande la réunion d’une Cour Martiale Générale.

 

Voilà la valse venait de débuté, elle regagna sa place en croisant le regard sûr de Harm qui s’avançait à son tour.

 

_ Votre Honneur la défense démontrera que le Maître Davis Johnson et le première classe Evans Adams ont été tué de façon accidentelle au cours d’une dangereuse opération commando, aucune preuve ne justifie l’accusation du meurtre prémédité, par conséquent que l’accusation demande la réunion d’une Cour Martiale Générale est absurde. Nous vous demandons d’annuler toutes les charges.

 

Harm regagna son siège toujours aussi sûr de lui, qu’est-ce qu’il pouvait l’agacer mais elle adorait ça. Comme elle s’y attendait presque tout le plateau du JAG se trouvait dans la salle. Mais quoi qu’il en soit elle devait en faire abstraction et montrer à tous qu’elle pouvait encore être la meilleure et qu’elle n’occupait pas son poste juste parce qu’elle avait survécu à l’enfer.

 

_ Appelez votre premier témoin Général.

_ Oui, votre Honneur.

 

La matinée passa rapidement, le procès était des plus intéressant les deux parties s’affrontaient de façon acharnées et de telles joutes verbales il n’y en avait plus eu depuis fort longtemps.

 

_ S’il vous plait un à la fois. Général continuez.

_ Oui votre Honneur.

 

Le procès dura la semaine entière, tantôt on voyait le Commandant Rabb regagné son bureau en ronchonnant avec Vukovic qui essayait tant bien que mal de lui démontrer qu’ils ne s’en tiraient pas si mal. Tantôt c’était le Général Mackenzie qui claquait la porte du sien énervée que ses arguments aient été démolis si rapidement. Finalement le verdict tomba le vendredi matin. Mac avait gagné, le Caporal Cleeves était reconnu coupable de meurtre avec préméditation et allait passer le reste de sa vie en prison.

 

_ Félicitation Général, c’était une belle bataille je ne suis pas prêt de l’oublier.

_ Merci Lieutenant. J’espère que vous avez apprit des choses auprès du Commandant Rabb.

_ En fait j’ai appris autant de lui que de vous Madame.

_ Vous m’envoyez ravie.

_ Félicitation Mac, je dois dire que vous m’avez impressionné, vous n’avez rien perdu de votre talent.

_ Merci Commandant. Vous vous êtes bien défendu aussi. (Elle lui fit un clin d’œil et quitta le tribunal)

 

Elle se sentait si bien, cette semaine l’avait fait revivre complètement et l’avait distraite de l’événement qui se préparait.

 

 

Samedi 26 juin 2010

10H30

The Church of the Angels

 

Elle ne savait plus, elle doutait, était-ce le bon choix, le plus raisonnable certainement mais était-ce le bon ? Elle faisait les cents pas dans cette petite pièce où elle devait se préparer, Harriet était sortie un instant et l’avait laissé seule. AJ était un homme admirable, elle l’aimait, elle le savait, mais ces derniers temps le ton montait facilement entre eux et toujours pour la même chose, Harm. AJ ne comprenait pas sa décision, il ne comprenait pas qu’il puisse faire partie de leur vie après ce qu’il avait fait. Mais comment pourrait-il en être autrement, son fils rayonnait depuis cette journée passée avec son père, il était aux anges.

 

Sarah fit encore quelques pas puis finit par s’assoir sur une chaise au milieu de la pièce. Elle n’avait toujours pas enfilé sa robe, mais elle avait encore un peu de temps, Harriet les avait fait venir relativement tôt. Elle était plongée dans ses pensées lorsque son amie réapparu.

 

 

_ Tu vas bien ?

_ Je ne sais pas.

_ Sarah !?

_ Je crois que je fais une bêtise.

_ Qu’y-a-t-il ?

_ On est peut-être allé trop vite. C’est un sacré pas en avant, je… j’ai peur.

_ On passe toute par là, mais dans quelques heures ça ira mieux.

_ Non tu ne comprends pas, ça ne va pas très fort entre nous en ce moment.

_ Ah oui ? Pourquoi tu ne m’en as pas parlé avant ?

_ Je pensais que ça allait passer mais ça fait plusieurs mois maintenant que ça dure.

_ Quel est le souci ?

_ Harm.

_ Ah non ! Non, non et encore non.

_ Ce n’est pas ce que tu crois.

_ Ah oui ? Et qu’est-ce que je crois ?

_ Je n’éprouve plus rien pour Harm si c’est ce qui te tracasse.

_ Alors c’est quoi ? Il est où le problème ?

_ Allan.

_ Attend je ne te suis pas, tu me parle d’AJ puis de Harm et maintenant d’Allan ! Je ne vois pas le rapport, ai-je manqué un épisode ?

_ En fait oui, j’aurai dû te le dire plus tôt, excuse-moi. Le problème est qu’Harm est le père d’Allan et qu’AJ ne veut pas le voir chez nous.

_ Le quoi ? De qui ?....Quoi ???

_ S’il te plait je suis déjà assez nerveuse comme ça sans que tu me fasses répéter.

_ Harm est le père d’Allan ?

_ Oui.

_ Et Allan le sait ?

_ Oui, ainsi que ta fille.

_ Quoi ! Attends une minute. Tu es en train de me dire que toi et Harm étiez ensemble avant ta disparition, que vous vouliez fonder une famille et qu’en plus tu es partie en mission en étant enceinte !

_ En fait les réponses dans l’ordre sont, non, non et non.

_ Oulla je n’ai rien compris.

_ Il a suffit d’une fois la veille de mon départ.

_ Oh !!! Mais tout s’explique. Je comprends mieux pourquoi Harm a changé du tout au tout. Mais pourquoi tu me dis ça maintenant ?

_ J’en avais besoin.

_ Sarah écoute-moi, tu es heureuse aujourd’hui avec AJ, tous les couples ont des disputes mais les surmonter font aussi la force d’un mariage. Tu es stressée, tendue, c’est normal d’avoir cette appréhension, mais ne t’inquiète pas, tout va bien se passer.

Regarde-moi ! Tes enfants sont heureux, tu es heureuse, à dire la vérité depuis que je te connais je ne t’ai jamais vue aussi épanouie. Tu souris tous les jours, tu as apporté une fraicheur, une bonne humeur naturelle et une combativité au JAG. Ça faisait des années que je n’avais pas eu un tel regain pour aller au travail.

_ Merci, c’est gentil et ça me fait du bien.

_ Bon et si on préparait la mariée ?

_ Oui il est temps.

 

Mac et Harriet finirent de se préparer et eurent même le temps de se faire une petite séance photo avant la cérémonie. Lorsqu’elle fit son entrée dans l’église, plus rien n’existait au monde en dehors de l’homme qui se trouvait au bout de l’allée. Elle avança avec grâce, un sourire éblouissant aux lèvres. Arrivée à la hauteur d’AJ, ce dernier lui déposa un baiser sur la joue et tout deux se tournèrent vers le pasteur.

 

La cérémonie fût simple et émouvante, les traditionnelles photos de groupe et de famille suivirent la sortie de l’église. Puis tout le monde regagna sa voiture pour se rendre à la demeure des Chegwidden pour fêter ça jusqu’au petit matin.



13/03/2011
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