1 ère partie
Sarah Mackenzie
1ère partie
2 mois plus tôt
Appartement de Sarah Mackenzie
21h00
Elle venait tout juste de rentrer chez elle, la soirée d’adieu avait été difficile, même si elle savait très bien qu’elle reviendrait au JAG. Elle commença par se faire chauffer de l’eau pour faire du thé. Elle n’eut pas le temps de se changer qu’on frappa à sa porte. Elle diminua le feu et alla ouvrir.
_ Harm ? Que faites-vous ici ?
_ Bonsoir Marines ! Je peux entrer ?
_ Oui, bien sûr. Vous voulez du thé, je suis en train de m’en préparer ?
_ Non, ce n’est pas ce que je suis venu faire.
_ Oh, vous vouliez me parler de quelque chose ?
_ Pas tout à fait, vous savez que nous ne sommes plus sous le même commandement !
_ Oui, et alors ?
_ Et alors ça fait des années que je meure d’envie de faire ça.
Elle n’eut pas le temps de réagir qu’Harm s’était déjà emparé de ses lèvres. Elle calma un peu le jeu non sans mal.
_ Hey pilote, sortez les aérofreins !
_ Pas besoin, depuis le temps que je suis à l’arrêt.
Attention passage NC21
Il recommença à l’embrasser fougueusement, promenant ses mains le long de ses jambes. Ses dernières étaient rapides et faisaient des gestes bien précis. En un rien de temps elles atteignirent les fesses de Mac et il la souleva de terre sans cesser de l’embrasser.
_ Harm ! Doucement, je ne vais pas me sauver.
Mais il ne l’écoutait pas, déjà il avait retiré sa petite culotte et ses mains défaisaient rapidement les boutons de son uniforme.
_ Harm, arrêtez, ce n’est pas drôle.
Harm était absorbé par le spectacle de sa poitrine s’offrant à lui, il commença à l’embrasser et à lui mordiller les tétons. Mac essayait de se dérober à lui, mais il avait bien plus de force qu’elle et toutes ses tentatives restèrent en échec.
_ Harm…
_ Oui, ne sois pas si pressée, j’arrive.
Tout en disant cela il défit son pantalon et en sortit son pénis déjà prêt à l’action. Mac se sentit mal réalisant qu’Harm ne l’écoutait pas un instant et allait passer à l’acte.
_ Harm s’il vous plait reposez-moi par terre, …Harm ?
Mais il était absorbé par son désir refoulé et ne l’entendait plus, il se saisit de ses lèvres à pleine bouche et dirigea son pénis à l’entrée de son vagin. D’un violent coup de rein il la pénétra. Mac ne pu qu’étouffer un cri, elle sentait les larmes lui monter.
_ Harm… arrêtez.
_ Hum !oui c’est bon !
Harm faisait de violent va et vient en elle, à chaque mouvement elle sentait son corps se meurtrir de plus en plus.
_ Harm… S’il vous plait…Harmmmm !
_ Eh tu es pressée ! Tu es profonde j’aime… Oh Sarah, oui, oui, ohhhh, je ne vais pas te faire attendre longtemps mon ange.
_ Harm, non….
Harm accélérait le mouvement, Mac se trouvait maintenant allongée sur la table de la cuisine, essayant de sortir de son emprise, mais il ne voyait rien, ne voyait pas le mal qu’il était en train de lui faire.
_ Harmmmmmmm !
_ Oh oui, oui, oui ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
Harm venait de jouir en elle et était retombé de tout son poids sur son corps tremblant. Mac essayait de le pousser pour respirer, Harm le comprit et se redressa sur ses avant-bras, la regardant avec des yeux brillants, remplis d’amour. Mais ce qu’il vit dans le regard de Mac n’avait rien de magique, elle pleurait, pourquoi pleurait-elle ?
Fin du passage NC21
_ Sarah ? Ça va ?
_ Allez-vous en !
_ Quoi ?... mais…
_ Je ne veux plus vous voir, plus jamais.
_ Je…je ne comprends pas, tu n’as pas aimé ?
_ Vous vous rendez compte de ce que vous venez de faire ?
_ Ben, on a fait l’amour.
_ Vous appelez ça faire l’amour ?
_ Ben oui !
_ Harm je vous ai demandé d’arrêter, plus d’une fois, et vous ne m’avez pas écouté, tout ce que vous avez réussi à faire c’est me faire du mal. Regardez, vous croyez vraiment que je saignerais si ça avait été bon pour moi ?
_ Je… Je t’aime.
_ Non, ne dites pas ces mots, si vous m’aimiez, vous n’auriez pas agit comme un animal sauvage, qui n’a qu’une idée en tête prendre femelle.
En disant cela elle l’avait repoussé violement et continuait à le bousculer en direction de la porte.
_ Partez, ça vaut mieux.
_ Mais… Sarah…Je…
_ Adieu !
Et elle ferma la porte sous son nez.
Sarah s’appuya sur la porte et se laissa glisser lentement jusqu’au sol. Elle avait du mal à respirer et elle ne réalisait pas ce qui venait de se passer, elle voulait prendre une douche, mais elle savait qu’elle ne devait pas. Elle n’avait plus la force de rien. Non sans difficulté, elle se traina jusqu’à son téléphone et composa le premier numéro qui lui vînt à l’esprit.
_ Allo, Amiral Chegwidden !
_ Allo Monsieur, c’est…
_ Colonel ? C’est vous, je vous entends à peine.
_ Est-ce que vous pouvez venir s’il vous plait ?
_ Bien sûr ! Mac, vous allez bien ?
Il entendit des larmes à l’autre bout du téléphone et comprit qu’il n’en saurait pas d’avantage de cette manière. Il lui signifia qu’il arrivait, raccrocha, se saisit de ses clés de voiture et prit la direction de chez Mac.
Cela faisait déjà trois fois qu’il frappait à la porte de son Chef d’Etat Major et toujours aucune réponse. Il se saisit de la poignée et tout doucement l’abaissa, la porte n’était pas verrouillée. Il pénétra lentement dans l’appartement, les lumières étaient allumées, mais il n’entendait aucun bruit. Il tendit à nouveau l’oreille et perçut des sanglots qui venaient de la chambre. Il s’y dirigea et trouva Mac assisse au pied de son lit, recroquevillée sur elle-même, les larmes recouvrant son visage. Lorsqu’il vit sa tenue et les bleus qui commençaient à apparaître sur ses bras et ses jambes, il comprit. Il attrapa une couverture sur le lit et vînt entourer Mac avec. Il passa ses deux bras autour d’elle et la berça tout doucement.
Déjà trente minutes qu’il était là, Mac semblait s’être calmée, mais n’avait toujours rien dit. Il devait la conduire à l’hôpital, elle devait se faire examiner. Il la fît se relever, l’aida à se déplacer jusqu’au salon, attrapa son manteau et lui enfila. Mac semblait absente, elle se laissait faire sans réagir. Il attrapa son trousseau de clés, sortit de l’appartement et verrouilla la porte.
Il roulait maintenant vers l’hôpital militaire de Bethesda. Dès leur arrivée, ils furent prit en charge par un médecin qui lui posa tout un tas de questions auxquelles il ne savait répondre. Puis on lui demanda de patienter dans la salle d’attente le temps qu’ils examinaient Mac. Il lui sembla que le temps s’était arrêté, et pourtant seulement vingt minutes plus tard le médecin se trouvait en face de lui.
_ C’est votre femme ?
_ Non, je suis son supérieur, que lui ait-il arrivé ?
_ Elle a été violée.
_ Vous en êtes certain ?
_ Ça ne fait aucun doute.
_ Elle vous a dit qui a fait ça ?
_ Non elle n’a rien dit en dehors du fait qu’elle veut s’en aller. En ce moment elle est interrogée par la police.
_ Puis-je aller la voir ? Peut-être qu’avec moi elle parlera !
_ Nous n’avons rien contre, mais je ne sais pas si la police vous laissera entrer, ils voudront d’abord enregistrer votre déposition.
Ça lui avait paru durer une éternité, on lui avait posé quinze fois les mêmes questions avant de le laisser enfin voir Mac. Les policiers lui avaient demandé de la faire parler. En effet, elle avait tout raconté, mais refusait toujours de dire le nom de son agresseur, elle le connaissait c’était la seule certitude.
_ Mac ! C’est L’Amiral, comment vous sentez-vous ?
_ Mieux, je voudrais rentrer chez moi, j’ai un avion à prendre demain matin.
_ Dites-leur ce qu’ils veuillent savoir et vous pourrez sortir.
_ Je ne peux pas.
_ Ne me dites pas que vous protégé ce salaud !
_ Monsieur, il… il ne s’est pas rendu compte de ce qu’il faisait, il… Je ne comprends pas, je veux tout oublier.
_ Vous n’y arriverez pas en gardant tout ça pour vous.
_ Faites-moi sortir d’ici, et je vous promets qu’à mon retour de mission, je parlerais. Amiral, j’ai déjà perdu mon meilleur ami ce soir, ne me faites pas perdre aussi la confiance que j’ai en vous.
Ces quelques paroles avaient suffit à lui faire comprendre. Il laissa Mac un instant et retourna voir le policier chargé de l’enquête.
_ Je sais qui a fait ça !
_ Elle vous a parlé ?
_ Elle ne l’a pas dit clairement mais je l’ai comprit à ses paroles. Si je vous dis qui s’est, vous la laisserez sortir ? Elle part en mission demain et m’a promit de venir vous voir dès qu’elle rentrerait.
_ Très bien Amiral, je vous écoute.
_ C’est le Capitaine de Corvette Harmon Rabb Junior. Néanmoins, à votre place, je n’irais pas l’interroger de suite, mieux vaut attendre le retour de la victime, sinon il pourrait très bien s’évanouir dans la nature. Il travaille sous mes ordres, je pourrais donc le surveiller.
_ De toute façon, tant que mademoiselle Mackenzie n’a pas confirmé, nous ne pouvons rien faire.
_ Ok, elle peut rentrer chez elle ?
_ Oui, mais évitez de la laisser seule ce soir.
_ Je resterais près d’elle ne vous inquiétez pas.